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Esprits-rebelles

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15 janvier 2016

Au matin ciel bleu. Il est d'argent à midi et

Au matin ciel bleu.
Il est d'argent à midi
et l'herbe a blanchi.
Auprès du feu qui ronronne, pensée sombre et chat dormeur
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2 janvier 2016

Voleur

Nous ne partageons pas le même monde.
Tu es un avaleur de rêves.
Ta vie de mangeur d’âmes
prend forme
quand vient le soir
et que la brume l’endeuille
Alors ombre de la mort
tu te glisses en notre peau.
Tu t’immisces en nous.
Tu jettes des yeux
qui tombent en pluie mauvaise
dans nos cerveaux
pour à l’intérieur nous deviner
nous dépecer
enlever d’un coup
nos joies et nos espoirs.
C’est ainsi que loin de toi
nous découvrons le trou
sans air et sans lumière
que tu as laissé dans nos pensées.
Une tristesse sans espoir
noie ma rage et mon chagrin
quand je pense à toi.
Car je voie sous mes yeux
celui que tu as crucifié.
Il n’est plus que misère et rancœur.
Ce n’est pas l’or que tu lui as pris,
c’est son humanité.
Il était joyeux
et gaie comme un pinson.
Le voilà ennemi du monde
et du peuple.
Tu fabriques dans ta besace
la misère qui sert ton destin.

                  © Le Voyageur internautique

 

 

24 décembre 2015

La meurtrière

Une meurtrière
figea son regard d'un coup
derrière le mur,
tandis que dans le lointain tonnaient les canons du ciel.

 

meurtrière

 

 

16 décembre 2015

"Il arrive un moment dans votre vie, où vous vous

"Il arrive un moment dans votre vie, où vous vous éloignez de tout drame et des gens qui les créent.   
Vous vous entourez de gens qui vous font rire.  
Oubliez le mauvais, et concentrez-vous sur le bien.   
Aimez les gens qui vous traitent bien, priez pour ceux qui ne le font pas.
La vie est trop courte pour être fâchée de quelque chose. Tomber fait partie de la vie, se relever est vivant ".

Auteur Inconnu   

15 décembre 2015

Tout est paradoxe

- Mieux que la vie, l’amour. Mieux que l’amour, la mort. Mieux que la mort, la vie.
Où est mon cœur ? Perdu dans sa toilette ?  

L’Ego, cette outre avide pleine de cris et d’insolence
                               coule à flot dans le jour poreux
               comme l’eau dans son silence transparent.
Comme l’instant liquide de l’aveu inaudible.
              Quelqu’un en moi déchire l’illusoire battement de la lumière. 

 Sais-tu comment dans l’aube d’un désir criard,
            comment se répare le corps
            lorsqu’il fronce comme une page froissée ?  

Et, cette odeur de gésine brièvement alliée à la parole,
                          L’entends-tu s’enraciner dans le dire ?  

Demain, aujourd’hui à paraître.
                                 La fumure d’exils amoncelés, la chute après le souffle.
                                 Le ferment dans la poitrine s’efface
                                 à la bouche de la hyène mordante du désir,
                                 sur l’onde courte et l’aveugle citerne de la voix. 

 Mon chant est un hurlement, mon corps une inscription.
                Je suis passeur dans la clarté mûrie.
                Je suis cascade au fond de mon bois tari.
                Je suis le déplacement où frémit le rinçage,
                et la cendre tremblante de mon levain. 

                                                                     © Bruno Odile

  

Sans titre
Image internet

 

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11 décembre 2015

Vagues

Il y a, entre le passé et l'avenir
un espace désert et pourtant habité,
un lieu pour oublier et pour se souvenir
que la vie est un flux et reflux répété ;
un lieu où les errants ne se retrouvent pas
ayant perdu le fil les menant au trépas ;

un labyrinthe sans chemins mais pas sans voix
où le souffle nous mène en gonflant notre voile,
nous gardant des récifs, si nous suivons sa voie
cachée dans notre cœur comme dans  les étoiles.
Entre hier et demain toujours nous naviguons
accompagnés souvent par les astres fripons.

Sur des vagues d'écume ils nous emmèneront
tout au fond de l'abîme et bien plus haut encore,
jusqu'à l'horizon où chevauchant l'aquilon
ils sèmeront dans la brume l'argent et l'or
dont nous recouvrirons le sable de la grève
avant de nous étendre et d'étreindre ton rêve.

A l'abri des rochers, au petit jour s'élève
notre rire amoureux sur le murmur de l'eau,
sur la mer azurée où se mêle la sève
qui jaillit de la nuit sans que fût dit un mot.
Encor en cet instant, de nos corps emmêlés
monte une clameur toute remplie de baisers.

Au présent de nos cœurs est un joyau caché
au milieu des embruns ; dentelle de satin
tissée sans chaînes de nos mots entrelacés,
d'aubes soumises, de crépuscules mutins.
Quand virevolte mon âme dessus la brise,
frissonnante de toi, de se sentir éprise,

il nous revêt, lorsque survient la dernière heure,
d'ombre sépia et d'une aurichalque lueur.

 

 

106871430
Histoire de vagues - Une plume des mots 

 

 

7 décembre 2015

L'homme qui plantait des arbres

Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l'âme de cet homme, sans moyens techniques, on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction

Jean Giono. L'homme qui plantait des arbres (1953)

 


Jadav Payeng - 2014

 

 

4 décembre 2015

L'action est une épiphanie de l'être. Si la grâce

L'action est une épiphanie de l'être.
Si la grâce nous prend et nous refait par le fond de l'être, c'est pour que notre action tout entière s'en ressente et en soit illuminée.

Jacques Maritain

25 novembre 2015

Melancolia

Parfois, lorsque je plonge dans ton regard,
je voudrais goûter tes lèvres à nouveau
mais tu m'as déjà embrassée.
Je voudrais me blottir dans tes bras,
tu es tout contre moi.
Je voudrais m'unir à toi,
tu n'es pas séparé de moi.
Quelle est donc cette mélancolie
qui fait briller de pluie les dernières feuilles,
qui fait s'envoler de noirs papillons sur l'azur ?
Quelle est donc cette vague dans l'âme
submergeant tout mon être ?

J'ai bu l'eau qui étanche toute soif,
mangé le pain qui comble toute faim
pourtant, je cherche encore le désir
pour boire à nouveau à ta source :
Tu coules en moi et je n'ai plus soif ;
pourtant, je cherche encore l'envie
pour savourer à nouveau ton miel :
Mon cœur est rucher et je suis rassasiée ;
pourtant, je cherche  encore le feu
afin d'être à nouveau brûlée :
Tu resplendis en moi, lumière sans ombre 
réchauffant mes jours et mes nuits.

Sur le gris et le noir de la terre,
une fleur épanouie.
Flamme vermeille encore émerveillée
de ce baiser débordant de ton cœur,
que j'ai goûté dans une brève étreinte,
offert au monde, à mon âme transie.
D'un manteau de givre couverte,
je me souviens et je vais au delà de l'attente
dans la lumière blafarde
couvrant l'espace qui s'écoule entre nous,
sur le sable brûlant d'aimer
de ce fleuve pleurant la nuit au matin.

Et l'aurore éperdue voit
le sang de la terre éclabousser le ciel
de chair et de cris, hurlements dans la nuit.
Exsangue, le ciel se répand sur la terre
en pruine cendrée de larmes.
Et moi au milieu,
je te cherche pour porter à mes lèvres
ces mots que tu ne diras pas
mais que je crie sur les pavés mouillés
en lettres sanguines.
Et toi ailleurs,
tu recueilles les pleurs  oubliés.

L'absence n'est pas ce vide autour de moi,
elle est ce plein en mon sein fécondé.
Elle est caresse sur l'envol de mes rêves,
sur l'envie de la mort qui a fauché leur pas
et surtout sur ce rien laissé par le départ,
sur ce tout au présent,
instantané de vie par tes lèvres donné,
comme un calice pour m'abreuver à jamais.
Ainsi l'ancolie pourpre,
elle est une coupe qui te déverse
dans ma bouche si avide de toi,
de ces fruits, de froid, rendus matures.

Entre nous, une poussière numineuse
danse la brume au matin,
virevolte l'air dans les roseaux,
exaltation au crépuscule
des chênes délivrés de leurs feuilles,
dénudés par le souffle de l'automne.
L'ombre de la nuit nous relie.
De l'orient à l'occident elle s'étend,
semant d'étoiles les destinées contraires.
De la terre jusqu'au ciel, l'eau retombe en lumière
et lorsque je plonge dans ton regard,
tu débordes du mien.
 

 

Human
Image tirée du film "Human" de Y. Arthus Bertrand

 

 

24 novembre 2015

Le vent d'automne a couché sur l'herbe le grand

Le vent d'automne a couché
 sur l'herbe le grand chêne.
Gisant de bois.
De sa ramure emmêlée un corbeau s'est envolé

 

 

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La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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