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Esprits-rebelles
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11 février 2015

Offrande

A Toi, qui éclaire les ténèbres de mon âme
et justifie le néant.
A Toi,
dont le regard se détourne du ciel
pour consoler les hommes
et dont le cœur,
lumière dans la lumière qui m'effleure,
insuffle la Vie,
insuffle l'Amour.
A Toi, que je nomme Bien Aimé
car je suis née de ton souffle,
d'un murmure de Toi,
d'un silence inspiré.
A Toi, que je goûte en mon sein
et accueille dans l'ombre
d'une larme brillante d'un éclat d'étoile.
A Toi,
cet au-delà de moi.
Vers quoi m'élèverai-je
si je ne me tends vers Toi ?
Vers qui tournerais-je mon regard
si je n'ai le Tien pour miroir ?
Dans le désert,
des traces de Toi esquissent un chemin,
dessinent mes pas ;
mais j'ai le cœur tremblant d'effroi,
vide d'espoir, exangue de chants,
les chandelles se sont tues,
l'oliban s'est éteint.
Bien Aimé,
j'écouterai Ta voix,
j'écouterai le vent,
j'allumerai et la myrrhe et l'encens
comme une offrande à l'ombre
affamée de Ta Flamme.
Je me revêtirai de Toi
pour oublier le froid sanglant de l'hiver,
je laisserai Ta source s'écouler en moi
pour laver les blessures
et abreuver mon Être,
puis je m'en irai cueillir l’aube au crépuscule
pour Te l'offrir avant de me rejoindre.
 

 

img_47cd9dee95816f
Aube sur les aretes d'Entreve

 

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10 février 2015

Les feuilles viergesn'envolent plus aucun motdans

Les feuilles vierges
n'envolent plus aucun mot
dans le ciel d'hiver
Auprès du stylo posé, le clavier reste muet

 

pageblanche
Image internet

 

 

8 février 2015

Un homme


Il se souvient encore malgré le temps
De ce temps où il était différent
Il se souvient vraiment de ce temps
Où chaque jour était compté
Où chaque moment passait sans s’arrêter
Dans un cycle éphémère au regard de l’humanité
Lui, l’homme de passage sur terre
Comme tous les hommes
Juste un homme

Il se souvient du temps où il avait peur
Peur de mourir, peur de vivre
De ce temps pleins d’espoirs et plein de vide
Le vide de l’homme qui doute
Le vide des moments creux de la vie
Il était bon, il était juste, ne seront jamais pour lui
Il était, un mot impossible
Sans fin est désormais sa vie
Sans arrêt sera son existence
S’il n’a plus peur de mourir il continue d’avoir peur de cette vie
Et pourtant il pense qu’il est homme
Comme tous les hommes
Juste un peu différent

Il porte en lui tellement de sincérité
Tellement de sensibilité
Que quoi qu’il fasse quoi qu’il pense
C’est en homme qu’il le fait et c’est ainsi qu’il reste debout
C’est en homme qu’il vit chaque jour malgré les circonstances
Et même s’il voit toute l’horreur des hommes, les autres...
Et même s’il doute parfois de la sagesse de l’homme, des autres…
il continue de penser qu'il est né homme et que c'est ainsi
et il se pourrait bien qu'un jour....
tous les autres hommes deviendront des immortels

et que lui, enfin, pourra s'endormir
un sommeil de juste
de juste un homme qu'il a été...
il y a bien longtemps !

Le Passeur

8 février 2015

Résilience zero - H.F Thiéfaine

On n'oublie jamais les blessures d'enfant
On n'oublie jamais,
mais le pardon remet le cœur à zéro.
On n'oublie jamais
mais le souvenir trace l'avenir
trace les demains
trace les chemins
d'aujourd'hui

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La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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