Au-delà des cris et des pleurs
l'horreur.
L'erreur de la faux.
La tôle est froissée,
La vie s'est brisée
au milieu du verre pilé.
Bête traquée aux abois,
on court en tout sens,
cherchant une issue
pour faire sortir la mort
car elle ne peut rester,
ne peux ôter la raison de vivre.
L'incendie se répand
dans une mare incarnat.
Mais le feu est éteint
ne reste que le noir d'un départ
précipité, hâtif, que l'on a pas voulu.
Les bras se referment sur le vide.
Des bras enserrent,
retiennent l'esprit qui vacille,
repoussent le non reniant le oui.
Le cœur bat à tout rompre,
mais rien ne se rompt.
Tout se disloque, se disjoint, se disperse.
Aucune issue au cauchemar
duquel on ne se réveille pas.
Aucun soldat ne l'empêchera.
Les sirènes hurlent les éclats
des cœurs qui restent sans voix,
des gyropohares étouffant la nuit.
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