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Esprits-rebelles

Esprits-rebelles
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18 août 2015

Ce qui est courage pour l'un est témérité pour

Ce qui est courage pour l'un est témérité pour l'autre. Juger l'audacieux à la chose affrontée, c'est risquer d'amoindrir la bravoure manifestée. Il n'y a aucun courage à aller au devant d'un danger que l'on ne craint pas.

 

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17 août 2015

Sommes-nous - Alain Bashung

17 août 2015

La lune la nuitau firmament resplendit.Noire, nul

La lune la nuit
au firmament resplendit.
Noire, nul ne la voit.
Vois-tu au cœur des étoiles, ce qui brille dans le mien ?

16 août 2015

Lézardes

Surtout ne pas craquer.
Ne pas laisser les fissures écorcer l'être,
fendre le tombeau renfermant la parole.
Seulement dire en silence
tous les soleils éteints,

raconter simplement,
sans un mot,
les étoiles
disparues dans le noir sidéral
des guerres que l'on n'a pas menées.
Dans le vent défleurissant les arbres
et flétrissant le monde un peu plus,
je cherche au couchant le levant,
espérant te trouver au détour
d'un pétale d'hélianthe, du parfum d'un jasmin,
ou bien sur le miroir de l'eau
de l'étang étirant le temps.
Mon reflet s'y déploie,
ombre en négatif  d'une Sélène
s'émouvant des mouvements de l'onde.
Surtout ne pas bouger
et se laisser porter par les flots
baignant les racines du Hêtre
au pied duquel je me pose.
L'étang un instant, resplendissant de lumière
murmure une mélopée douce amère
et le chant d'une Ophélie résonne doucement.
Surtout ne pas craquer,
ne pas plonger au-delà.
Seulement écouter Ta voix,
entendre simplement sa caresse
rallumer les lumières de l'âme
qui effaceront les lézardes de l'être.

 

 

15 août 2015

Gyrophares

Au-delà des cris et des pleurs
l'horreur.
L'erreur de la faux.
La tôle est froissée,
La vie s'est brisée
au milieu du verre pilé.

Bête traquée aux abois,
on court en tout sens,
cherchant une issue
pour faire sortir la mort
car elle ne peut rester,
ne peux ôter la raison de vivre.

L'incendie se répand
dans une mare incarnat.
Mais le feu est éteint
ne reste que le noir d'un départ
précipité, hâtif, que l'on a pas voulu.
Les bras se referment sur le vide.

Des bras enserrent,
retiennent l'esprit qui vacille,
repoussent le non reniant le oui.
Le cœur bat à tout rompre,
mais rien ne se rompt.
Tout se disloque, se disjoint, se disperse.

Aucune issue au cauchemar
duquel on ne se réveille pas.
Aucun soldat ne l'empêchera.
Les sirènes hurlent les éclats
des cœurs qui restent sans voix,
des gyropohares étouffant la nuit.

 

abstract_0033-667876
Image Internet

 

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14 août 2015

Fleurs fanées

Quelques vielles fleurs
froissées de pluie et de vent
tressaillent de Toi.
Lorsque je cueille leur cœur, la vie tombe et refleurit.

 

 

14 août 2015

Matin gris

Douleur au matin.
La nuit s'est enfoncée dans la chair,
dans l'intimité du corps,
dans le sanctuaire de l'être.

Pleurs.

Le lieu de la naissance se déchire,
se fissure et saigne.
La brûlure se répand
jusqu'à en égorger le cœur.

Clameur.

Eplorée, je me tourne vers Toi,
vers Ta voix.
Je me blottis dans ses bras
comme on se réfugie dans un nid.

Douceur.

La souffrance s'éplore
et l'âme rescipiscente la déplore.
Le corps supplie la brume des Abymes
mais ils ne l'entendent pas.

Effleur.

Dans la pluie du matin
s'écoule le chagrin fatigué.
Il n'y a plus de cris.
Juste des feuilles froissées par le vent.

 

 

11 août 2015

Sourire

Coudre un sourire sur le masque,
sur la face des astres défilant dans le ciel
à en perdre le noir de la vie
la lumière de la nuit.

Peindre une flèche sur l'arc en brume
et décocher le tonnerre
pour tuer l'emmêlée
faisant couler les yeux au matin.

Mettre la guerre à terre,
éradiquer les couleurs sanglantes,
leur ressac sur les digues brisées
où gisent les navires échoués.

Tisser sous le voile
un manteau de mousseline
pour tenir chaud aux étoiles
et oublier le soleil qui transperce le matin.

Cueillir sur tes lèvres un sourire,
le peindre sous le masque,
d'un baiser reprendre son souffle
et continuer le chemin

 

 

9 août 2015

Le vieux chêne

Les rides se gercent,
l'écorce se fend et le tronc se déchire,
découvrant un cœur vide.

Vide ?
Non pas !
Approchez-vous.
Approchez-vous ! Plus près !
Encore plus près !
Regardez ! Ecoutez !
N'entendez-vous point ce qui rougeoit ?
Ce qui palpite tout au fond de cet antre noir ?
Dans les racines de la nuit ?
L'arbre est plein.
Plein de nos vies et de nos morts.
Ses entrailles vibrent de notre souffle.

N'entendez-vous point ?
Ne voyez-vous rien ?
C'est donc que votre cœur est vide.

 

9 août 2015

Au petit matin,la pluie caresse les

Au petit matin,
la pluie caresse les feuillages
assoiffés et brûlés par la lumière de l'été.
Ils s'ouvrent,
 se tendent de nouveau vers l'azur.

Nue, je foule l'herbe mouillée.
L'eau ruisselle,
épousant les formes de mon corps,
suivant les chemins tracés par tes mains,
en rêve.

La peau tressaille d"être ainsi baignée,
d'être ainsi éclaboussée de ciel,
de sentir cet effleur intime,
frémissement de Toi,
pour saluer le jour naissant.

 

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Esprits Rebelles

La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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