Au couchant
Au couchant de la nuit,
la lune s'offre au jour.
Le marronnier pleure.
Le feu des songes s'éteint laissant une aube de braise.
Au couchant de la nuit,
la lune s'offre au jour.
Le marronnier pleure.
Le feu des songes s'éteint laissant une aube de braise.
Un rouge gorge
s'est posé un bref instant
sur la pensée frêle
Encore ébouriffé de nuit, un rêve traîne
C'est aussi parfois chez les amoureux que le vent choisi les victimes de ses petits jeux !
Souvent j'entends dire : "ce n'est pas le but qui importe, mais le chemin."
Cependant, un chemin sans but est comme un circuit fermé sur lequel l'esprit tourne en rond en toute sécurité.
Rarement, il vient
l'oiseau à la rouge gorge
faire un festin.
Ce matin il est venu. Il m'a volé ta pensée.
le Budo est un travail d'amour, un chemin permettant de vaincre la discorde en nous-mêmes et apportant la paix dans le monde, pour faire du cours de l'univers le cours de chacun.
Morihei Ueshiba
La nuit s'en vient
sur un vol de chauve souris
et la voix du vent
Sous un dôme saphir, les arbres donnent un concert.
Blesser un adversaire, c'est se blesser soi-même. Contrôler une agression sans infliger de blessure, c'est l'Aïkido.
Morihei Ueshiba
Le poète écrit sur le sable et la mer garde ses mots. C'est ainsi que naissent les nuages.
Was ist das Schwerste von allem ? Was dir am leichtesten scheint :
Mit den Augen sehen, was vor dir liegt.
Johann Wolfgang von Goethe
Qu'est-ce qui est le plus difficile ? Ce qui te semble le plus facile
Voir avec les yeux, ce qui est devant toi.
D'une œillade assassine, la lune a fait rougir le soleil.
Intimidé, il s'est mussé derrière l'horizon.
D'un clin d'œil ravageur le soleil a fait pâlir la lune.
Déconcertée, elle s'est cachée derrière la colline.
Je crois que ce sont les petites choses, les gestes quotidiens des gens ordinaires qui nous préservent du mal... de simples actes de bonté et d’amour.
J.R.R Tolkien
La pluie a fait pleurer le lilas
en éparpillant son parfum à tout va.
Le vent moqueur l'a effeuillé.
Je t'aime un peu, beaucoup...
Le sol est jonché de folie.
Sur l'herbe lilas, se goûte un souvenir.
Un rêve s'éveille.
Le jour allume le ciel,
le chant d'un oiseau
Sur une couche de soie, un soupir éparpillé
Le bégonia blanc
a laissé choir une fleur.
L'herbe la recueille
et pour la seconde fois, le regard en est fleuri
La pluie sur l'étang
dessine des ronds dans l'eau
bruissement de feuilles
Impassibles les foulques sont regroupées pour la nuit.
Le brouillard au levant
a dérobé la colline
Le ciel est bleu
Sur les toiles emperlées des clins de lumière argent
Ce n'est pas une croix que je porte, mais un arbre, il ne s'enracine pas dans un calvaire mais sur un mont, ce n'est pas le symbole d'un supplice mais un chemin qui s'enfonce dans la nuit et mène vers l'aube.
Inondé d'or, le jour s'achève et incendie de froidure les arbres givrés par l'hiver.
Des rivières de diamants couvrent les ramures ;
le souffle gelé, le cœur s'arrête un instant.
Les épines noires
tout de blanc sont revêtues.
Bientôt les rameaux.
Tout près du ruisseau chantant, des céraistes en bouquets.
Immensité
des montagnes immaculées.
Orages d'été.
Noirs sont les palais du ciel quand l'azur se déverse.