Un éclair soudainaccompagne le ventet les
Un éclair soudain
accompagne le vent
et les tambours du ciel.
La pluie, dans le marronnier, joue avec le feuillage
Un éclair soudain
accompagne le vent
et les tambours du ciel.
La pluie, dans le marronnier, joue avec le feuillage
Un ciel de pourpre
découpe l'horizon noir
et éteint le jour.
Vers toi la pensée envole un rêve en quête de soi.
Une langue de feu
traverse le marronnier.
Aube froide.
Nue, blottie dans mes rêves, j'écoute le ciel pâlir
Sur un ciel de nuit
s'éparpillent les rêves
Quelques grains de Toi
Les nuages dans le ciel
courent sur l'aube incendiaire
sans aucun bruit
Le marronnier les caresse de ses bourgeons qui se dressent
Dans le matin froid
comme un présage à venir
une cloche au loin
L'appel est vers le couchant, mais il résonne à l'orient.
Les ombres tressées
de fleurs de désespérance
rougissent le ciel
Et le noir de ton regard luit sur la lune nacrée.
Un baiser de toi
au coeur d'une fleur d'hiver
c'est un rêve froid
Dans la lumière
frémissent les cosmos en fleur
de fragilité
D'un souffle tout en couleur, l'âme tressaille un instant
Sur un fil de ciel
le chant d'un chardonneret,
couleur du printemps.
Sur l'azur effiloché les notes d'un rêve épars.
Une frange de lumière
éclaire le marronnier
il frémit au vent
Un grain de lumière
a accroché mon regard
sous le Grand Livre
Un milan pêcheur
plane sur l'étang
Les poissons sont sur le dos
La lune la nuit
au firmament resplendit.
Noire, nul ne la voit.
Vois-tu au cœur des étoiles, ce qui brille dans le mien ?
Ce qui est courage pour l'un est témérité pour l'autre. Juger l'audacieux à la chose affrontée, c'est risquer d'amoindrir la bravoure manifestée. Il n'y a aucun courage à aller au devant d'un danger que l'on ne craint pas.
Croire en un au-delà apaise la douleur de l'absence, de la perte de l'être aimé.
Mais au-delà de la douleur est la Présence. Souvenirs d' émotion, de sentiments.
L'Amour ne meurt jamais. L'Aimé demeure vivant au cœur de cet Amour.
J'expire.
Ton souffle m'inspire,
mon cœur se gonfle de Toi
et mon âme s'anime,
s'inclinant doucement
sous la caresse du jour naissant.
Le marronnier plie
sous l'averse du matin.
Le vent est violent.
Bien à l'abri des carreaux, près de Toi, je suis au chaud.
L'esprit embrumé
ne ressent plus la douleur
délaisse le corps
Dans une parenthèse, flotte un souvenir de toi.
Entre Enfermos
un vinculo tan frágil :
Una mirada.
Esta fija el tiempo, el espíritu se va.
Entre les patients
un lien intangible et si fragile :
un regard.
Celui-ci fige le temps et l'esprit s'envole
Silencieux
un hérisson s'invite à la prière
près de l'autel
Dans la nuit souffle un vent froid, il fait frémir le noyer
Le félin bavard
me regarde silencieux
de ses grand yeux verts
Douceur d'un matin d'automne, le chat reste près du feu.
L'appel de la violence est un piège tendu qui sera éternel et la réponse par la violence est un piège.
La guerre et les bombardements sont une abomination.
Bachar Mar-Khalifé
Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l'âme de cet homme, sans moyens techniques, on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction
Jean Giono. L'homme qui plantait des arbres (1953)
Un froid acéré
étreint l'esprit au levant.
La lune est dorée.
Son halo indigo s'attarde dans le marronnier.