Au bout de tes doigts
Mon Bien Aimé,
Seul es-Tu à ombrer ainsi la lumière,
à éclairer, d'une lueur fragile, la nuit de l'esprit.
Lorsque tout près de moi, Tu te tiens
Le Hurle se tait et mon cœur fait silence.
Immobile, je demeure dans l'espérance
de ton sein, mais mon âme frissonne
et vibre à l'unisson de ton cœur qui résonne :
Tambour d'Odin qui martèle le mien.
De la main je te retiens.
La tienne m'étreint et me pousse au loin.
Je me serre contre Toi,
Tu m'enlaces et m'éloigne au-delà.
Je me détourne et j'entends ton sourire.
Je le caresse du bout des doigts,
juste le temps de dire
ce que tu sais déjà.