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Esprits-rebelles

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13 octobre 2013

Le vent d'automne

Le vent d'automne effeuille l'arc en ciel 
et emporte les couleurs 

des boutons d'or, des coquelicots
des capucines et des pervenches.
Sur l'ardoise du ciel
s'efface le sommeil

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12 octobre 2013

So Fern - Si loin

Lors d'un voyage à Berlin, j'ai découvert Wolfgang Bäschler. Cet auteur n'a, semble-t-il pas été traduit en français. Je trouve cela dommage. Il trace avec finesse des esquisses de moments de tendresse, d'instants fugaces. Il n'est pas facile à traduire car il invente parfois des mots pour dire l'indicible.
J'ai tenté une modeste traduction d'un poème qui résume assez bien le recueil " Ich ging deine Lichspur nach",
 "J'ai suivi la trace lumineuse de tes pas."

 

Tu étais si loin de moi, à mes côtés, ..
si proche dans le lointain

Nous nous touchions, comme la lune l'eau,
dont le reflet flotte à la surface,
tremble et s'étend
et s'élève et plonge..
jusqu'à ce qu'elle continue sa course sur le ciel
et que le lac, de nouveau noir,
gise sur la terre,
dans l'obscurité des buissons.

Tu étais si loin de moi, à mes côtés,
si proche dans le lointain

 

So fern in der Nähe warst du mir,
so nah in der Ferne.

Wir berührten uns wie der Mond das Wasser,
in dem sein Spiegelbild schwamm
und zitterte und sich dehnte
und hob und senkte,
bis er weiterwanderte über den Himmel
und der See wieder schwarz
in die Erde gebettet lag,
lichtlos zwischen den Büschen.

So fern in der Nähe warst du mir,
so nah in der Ferne.

 





 

12 octobre 2013

Porte plume

Croissant de lune en porte plume.

Il dessine sur fond pourpre

un paysage.

Ombres chinoises invitant à rêver,

à aller se percher à la cime des arbres

pour cueillir les étoiles.

Mais il est encore tôt.

La récolte sera maigre.

Du pourpre au noir

l'Encre de chine dessine

des fruits aux reflets chatoyants

Je tends mon cœur
et cueille les fleurs de nuit

12 octobre 2013

Husayn Mansur al-Hallaj

"Quelle terre est vide de Toi pour qu'on s'élance à Te chercher au ciel ? Tu les vois qui Te regardent au grand jour mais aveugles ils ne Te voient pas"

حسين إبن منصور ألحلاج  Husayn Ibn Mansûr Al-Hallâj, est né dans le sud de l’Iran vers 858. Mis à mort le 26 mars 922 à Bagdad car il mettait en avant la relation d'amour avec Dieu, plutôt que la soumission. Tout comme de nombreux mystique, Al-Hallaj, s'est appliqué à vivre la relation avec Dieu, plutôt que de suivre la loi religieuse et en cela, sa vie même, semble avoir été comme un reproche vivant fait aux religieux.

Il disait : « Ô gens, quand la Vérité s’est emparé d’un cœur, Elle vide tout ce qui n’est pas Elle. Quand Dieu s’attache à l’homme, Il tue en lui tout ce qui n’est pas Lui. » (Al-Hallâj (858 – 922) : Sa vie, ses œuvres)

Dîwân est un recueil de poème d'Al-Hallaj. Il rassemble la pensée de ce mystique soufi pour qui il n'y a rien entre l'homme et Dieu. Pour moi cette pensée n'est pas toujours aisée à saisir, comme celle de Maître Eckhart dont elle se rapproche.  D'ailleurs, elle ne peut l'être. Elle ne peut être entendue que dans la profondeur du silence du cœur.

 Dîwân ne se lit pas comme n'importe quel recueil. Souvent, je l'ouvre à une page et je laisse les mots me parler.

« Tu t'es caché et Tu ne t'es pas caché de ma conscience, mêlant ma tristesse et ma joie.
Notre rencontre s'est accomplie par une séparation et dans mon absence s'est fait ma présence.
Tu es dans le secret caché de mon souci plus discret dans ma conscience que l'illusion.
Me réjouissant le jour véridiquement étant la nuit mon compagnon de veille. »

 

 

 

12 octobre 2013

Tu es ma quête

Je patientais, mon cœur
  ..........................sera-t-il plus patient à l'égard de mon cœur
Ton âme s'est mêlée à mon âme
  .........................dans mon approchement et mon éloignement
Je suis Toi comme Tu es moi
................................et Tu es ma quête

Dîwân - Hussayn  Mansûr Al Hallâj .....................

 

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11 octobre 2013

Ciel gris

Sous le ciel gris
Soleil du matin
la pluie est restée dans la nuit

10 octobre 2013

Soleil de sang

Le cœur pleure
des larmes de lumière
comme un soleil de sang
rayonne de l’amante
et s’épanche
en une fleur amère
au parfum délétère
d’une folie d’aimer

Un soir d’été
et c’est déjà l’hiver
incendié de leur cris
qui ont mis le feu au merveilleux
et noirci la terre
de leur désir de chair
Ils ont raillé l’amour
et interdit la mort

Comment pourrais-je mourir d’aimer ?

Le rouge enchâssé
pleure sur la lueur
d’une aube en devenir
Sur les cendres
d’un amour de lumière
Je ne peux mourir
ni éclater la nuit
en étoiles d’envie
Ils me l’ont interdit

 

Vitrail Marie-France Bermejo

9 octobre 2013

Les oiseaux se sont tus

Je voudrais boire
le sang de l’espoir.
Je voudrais m’abreuver
à la lumière de tes yeux.
Mais je suis un ru asséché
où même les pierres ont disparu.
Les larmes du ciel
ne se déversent plus
dans aucune plume.
L’encre s’est durcie,
elle a emprisonné la nuit,
l’astre d’argent a disparu.
Dans le couchant, je cherche
tout l’or du levant
pour racheter les ombres
où se terre la lumière,
pour retrouver l’Aimé
et pour me retrouver.


Mais les oiseaux se sont tus.
Dans l’arbre le nid n'est plus.

9 octobre 2013

Le vent de Dieu - François Brousse


Le vent souffle dans les abîmes,
Le vent noir de l'éternité !
Il rose les dieux et les cimes...
Que l'oubli vienne m'emporter !

J'ai perdu les astres sublimes,
Le Christ des mondes m'a quitté...
La Terre fourmille de crimes...
Que la mort vienne m'emporter !

Je verse les larmes ultimes,
Sur la terrestre humanité.
La vie est elle légitime ?
Le vent de Dieu va m'emporter.

 

9 octobre 2013

" Que serait un monde sans images , sans

" Que  serait  un  monde  sans  images , sans  couleurs, sans  les  mots ?  Que  serait l'homme  sans  émotions ? Son cœur est un luth suspendu ; Sitôt qu’on le touche ,il résonne. "

De Béranger........................................

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La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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