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Esprits-rebelles

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12 février 2014

Brume du matinles animaux sont couchésChaude est

Brume du matin
les animaux sont couchés
Chaude est l'étable

~~~~

Le soleil est haut
quand s'éveillent les hommes
odeur de café

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9 février 2014

« Le divin dort dans la pierre, respire dans la

« Le divin dort dans la pierre, respire dans la plante, rêve dans l’animal et s’éveille dans l’humain.»

Genistos........................

8 février 2014

Les roses de mon silence - Gregoire

 

 

 

 

 

8 février 2014

Certaines rencontres sont comme nuages sur le

Certaines rencontres sont comme nuages sur le ciel. Elles n'ont d'autre but que de déverser une pluie bienfaisante, avant de continuer leur chemin, poussées par le vent, vers d'autres terres.

7 février 2014

Quand le monde me pèse, que le fil ténu de ma vie

Quand le monde me pèse, que le fil ténu de ma vie s'étire à se rompre, je rappelle à moi un braconnier du vent, une présence radieuse émiettée dans les airs, un souffleur fantôme au théâtre des âmes et des anges.

Les sept couleurs du vent - Bernard Tirtiaux

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6 février 2014

Entropy

Fading away,
Into the light of day,
Morning is cold Lonely and grey.
I'll never let go.
Of this memories glow
Happiness lost.
Sends me deeper into Sorrow.

6 février 2014

Le soleil s'élèveembrasant l'argent des

Le soleil s'élève
embrasant l'argent des nuées.
Éveil du jour

 

5 février 2014

Larmes de feu

Les larmes d’un feu embrasent l’aurore,
ruissellent sur le jour.
Incendie d’une nuit pleurant les étoiles
des rêves inachevés.

Les braises s’écoulent
de mon cœur vers l'âme nuiteuse, 
tumultueuse lave, torrent ardent
emportant les barrages.

Pleure le feu, brûle le jour,
lamentations d’une aube
d’où s’élèvent les flammes
d’un amour déraison.

Pluie de brandons, cascade de lumière
pourpre et sang sur l’horizon,
incandescence des corps
nus de ne n’avoir pu s’aimer. 

L’aube s’étire, le feu s’éteint.
Les larmes allument le soleil
qui cherche dessous le ciel
la chaleur de Sélène.

L’étincelle d’un sanglot,
le hoquet d’un volcan
étirent le voile d’une âme calcinée
par un regard d’airain.

Des perles rougeoyantes
exsaltent une terre glacée, 
Cœur lumineux rayonnant vers mon âme
volutes d’un Amour-silence.

Dans une flamboyante mare,
se reflètent au crépuscule des souvenirs,
vapeurs d'un autrefois
consumées par Ton regard.

 

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4 février 2014

Pardon - Yaacov Ben Denoun

 

Mehila
A ceux que j'ai mal aimés, ou insuffisamment, ou sans allant.
A ceux que j'ai mécontentés, et qui peuvent m'en vouloir,
Qui se sont sentis touchés par mes paroles, mes postures, mes faiblesses.
Mehila
Aux malades que je n'ai pas visités, aux parents qui m'attendaient,
A ceux à qui j'ai refusé un geste de justice, un don ou une offrande,
A ceux que j'ai laissés seuls, sans secours, sans affection.
Mehila
Aux amis que j'ai déçus, à ceux qui espéraient de moi plus qu'une consolation,
A ceux qui cherchaient ma présence, à ceux qui me guettaient du regard,
A ceux qui dans le silence découvraient l'absence et la prière insatisfaite.
Mehila
Aux intentions louables, à mes actes manqués, à l'apparente indifférence,
Aux illusions perdues, aux rêves imparfaits, aux appels à la chance,
Aux ambitions ultimes, aux horizons ouverts, aux regrets de l'enfance.
Mehila
A ceux qui me sont proches, qui me frôlent le coeur,
Aux fleuves qui descendent, aux ruisseaux qui remontent,
A la chère incandescence dans des yeux si peu croisés.
Mehila
De n'être qu'un souffle, qu'une exaspération,
De n'être pas sensible aux tiédeurs de la patience,
A ces incertitudes que souvent j'affectionne.
Mehila
De n'être pas intime avec la perfection,
De ne vouloir les cimes que par ma prétention,
Et d'oublier la vie qui palpite et s'enflamme.
Mehila
De vouloir, d'essayer, souhait certainement futile,
De ne pas arriver à embrasser ce monde,
A irriguer ma vie de sèves de contentement.
Mehila
Pour mes errances, pour mes pensées inquiètes,
Pour l'appel à la danse, pour mon pas qui s'arrête,
Pour n'être pas à l'heure, à votre rendez‐vous.
Mehila
Pour avoir interrompu votre quiétude, pour la colère rentrée,
Pour le sort qui nous est fait, pour ces hivers si rudes,
Pour ne pas être souvent le héraut de la cause qui vous est chère.
Mehila
Pour ce temps que nous partageons, qui ne vous honore pas,
Pour ces murmures fébriles, ces embrassades furtives,
Pour ces mots de vermeille qui n'ont pas pris l'envol.
Mehila
De ne pas saisir le bonheur de vivre dans votre sillage,
De chercher toujours ailleurs les liens de l'arrimage,
De regarder vers l'Est des passions de mon âge.
Mehila
De ne pas avoir la ressource de vous aimer plus fort,
Mes amis, mes soleils, mes compagnons du jour,
De vous porter ombrage en désespérant encore.
Mehila
Aux bras délaissés, aux mains qui s’entrouvraient,
A ce destin fébrile qui préparait mes pas,
A ces déconvenues précédant le départ.
Mehila
Pour ces chemins qui parfois nous invitent,
Pour ces désirs torrentiels qui irriguent nos jours,
Pour l’appel de la route, le rêve d’un ciel plus bleu.
Mehila
Pour ces regrets que j’ai pu mettre au monde,
Pour mes paroles sevrées de l’amour qui est dû,
Pour ces brisures du temps devenus des parcours.
Mehila
Pour ces étoiles qui brillaient dans mon ciel,
Pour l’éclat des prières, pour l’or des espérances,
Pour ces envies d’azur aussi fragiles qu’un jour.
Mehila
Pour mes égarements, pour les roses fanées,
Pour les herbes jaunies et les tiges tremblantes,
Pour l’étincelle de vie, pour la sève dormante.
Mehila
Pour les écueils, les rochers aiguisés,
Pour la proue des navires qui venaient s’y figer,
Pour mon coeur insensible à vos peines intimes.
Mehila
Pour ces liens distendus, pour ces maillons épars,
Pour cette âme de passeur, pour l’envie de donner,
Pour n’avoir pas transmis ce qui lors pouvait l’être.
Mehila
Pour ces colères, pour ces coups de tonnerre,
Pour ces vagues venues d’océans rugissants,
Pour ces tumultes inutiles, ces rumeurs aux bruits creux.
Mehila
Pour ces plaintes, pour ces lamentations,
Pour les murmures du vent, les sifflements sonores,
Pour cette conscience de soi complaisante à l’excès.
Mehila
Mehila
Je reviens sur mes pas,
Pour changer d’horizon.
Mehila
Mehila
Que votre regard me pardonne
Avant que les portes se referment.
Mehila
Pour ces chants qui ne sont plus, pour le passé des passions,
Pour tous ces rires diffus, pour ces traces d'émotion.
Je vais encore vous dire, le plus tendrement du monde,
Ce mot de l'affliction qui deviendra la joie.
Mehila, à tous, Mehila.

Prier-par-dessus-les-maisons
Prier par dessus les maisons

 

4 février 2014

Le cyprès

Il est des nuits qui déchirent les jours
et des jours qui bâillonnent les plumes.
Le noir du ciel ne se dessine plus
sur les larmes d'une aube pourpre

Des lambeaux de rêves
pendent encore à l'azur naissant
qu'aucune vie n'éveillera

Entendez-vous les silences
que ne lacèrent plus les craies ?

Au tableau noir
les plumes se taisent.

Dans le cyprès
la tourterelle est revenue.

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Esprits Rebelles

La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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