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Esprits-rebelles

Esprits-rebelles
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11 juin 2014

Esprits rebelles - Khalil Gibran

« Quand tu perds un ami cher, tu cherches autour de toi et tu en trouves de nombreux autres, alors tu finis par te consoler. Et quand tu perds tes biens, tu réfléchis et tu t'aperçois que tu peux en obtenir tout autant, alors tu finis par oublier. Mais quand tu perds la paix de l'âme, où peux-tu la retrouver, par quoi peux-tu la remplacer ? La main de la mort te frappe violemment, et tu es malheureux, pourtant chaque jour et chaque nuit tu sens la caresse de la vie, et tu es heureux. Le destin vient à toi par surprise, il te dévisage de ses yeux énormes et terrifiants, t'attrape le cou de ses griffes acérées, te jette brutalement à terre, puis te piétine de ses pieds crochus et s'en va en ricanant. Mais il revient vite vers toi plein de repentir et de regret, te relève avec douceur de ses mains gantées de soie, et te chante l'espoir, alors il t'émeut. Tracas et fatigues assaillent tes nuits puis s'évanouissent quand arrive le matin, ainsi tu reprends conscience et espères à nouveau. Mais quand ta raison de vivre est un oiseau que tu aimes ! Tu le nourris des graines de ton cœur et l'abreuves de la lumière de tes yeux, ta poitrine est son refuge et ta chaleur son nid, tu le regardes et le couves de tout ton amour, et voilà qu'il t'échappe, vole au-dessus des nuages puis va chercher un autre toit, sans que tu puisses espérer le voir revenir. Que fais-tu dans ce cas, dis-moi, que fais-tu ? Où trouver patience et consolation, comment faire renaître l'espoir ? »

 

 

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Poseidon's Mistress - Talon Abraxas

 

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11 juin 2014

La nature vient au secours de tous les abandons ;

La nature vient au secours de tous les abandons ; là où tout manque, elle se redonne tout entière ; elle refleurit et reverdit sur tous les écroulements ; elle a le lierre pour les pierres et l'amour pour les hommes. Générosité profonde de l'ombre.

L'Homme qui rit - Victor Hugo

10 juin 2014

La Pluma - Mor Karbasi

 

 

10 juin 2014

Chant - Olav Hauge

Chant, chemine léger sur mon cœur,
chemine léger
comme la bruyère des marais
sur la fagne détrempée,
comme l’oiseau du matin
sur la glace d’une nuit
Briserais-tu l’écorce de ma peine,
tu te noierais,
chant.

Nord Profond - Traduction François Monnet

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 Photo François Monnet

 

 

 

 

9 juin 2014

Rêve

Pénétrant l’intimité de mon être, un rêve troublant a pris possession de la nuit. S'insinuant en moi, les flammes de Ton corps  me caressaient, incendiaient tous mes sens. Il n’y avait plus ni ciel ni terre, ni haut ni bas, juste Toi et Moi, Servant et Servante de l’Incréé, du premier souffle, de la première étreinte.

Tes mains redessinaient mes formes, y imprimant celles de ton Être. Mes lèvres, elles, cueillaient sur Ta peau la Voie Lactée, me rassasiaient de Toi et, façonnant le désir, mes doigts tremblants étreignaient chaque frissonnement. Sous la voûte céleste, l’herbe se couchait pour m’accueillir tandis que Ton ombre explorait les vallées et les monts de mon corps éclairé par la lune. Goûtant chacun de leurs recoins, Tu y déposais, comme en offrande aux étoiles, un chapelet de baisers.

Offerte à la nuit, offerte à Ton feu, je me coulais dans le creuset de Ton regard, de Ton souffle qui me brûlait, me sublimait.  Et alors que nos cœurs dénudés se mêlaient à la terre et abreuvaient de leur Essence l’intimité du monde à naître, la nudité de nos âmes dévoilait le firmament, allumant les premières lueurs de l’aube. Tu prenais chaque brin de lumière pour effleurer mon corps, faisant jaillir une myriade de sensations, affleurements d'émois encore inexplorés. De chaque caresse renaîssait un frisson, brandon de rêves dont les flammèches léchaient la paumes de nos mains et creusaient des sillons ardents sur nos flancs, prémices de l'incendie qui enflamma la nuit et me consumma  toute entière.

Ma peau garde encore la trace de ce rêve, mes lèvres, le goût de la Tienne. Je  sens toujours sur moi la chaleur de Ton souffle et mes mains Te cherchent malgré moi.

 

terry1954
living souls

 

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3 juin 2014

Cultiver le divin c'est labourer le ciel et semer

Cultiver le divin c'est labourer le ciel et semer dans la terre.

Alcyan......................................

3 juin 2014

Labyrinthe

Est-il un lieu où Tu n'es pas ?
Est-il une route qui m'éloigne de Toi ?
Voulant me détourner de Toi,
chacun de mes regards
me porte vers la lumière de tes pas.

Ton visage est dans les cieux
et Ton parfum dans le vent.
Ta voix bruit dans les feuillages,
Tes rires ruissellent avec la pluie
dont chaque goutte caresse mon âme nue.

Je voudrais boire l'eau du Léthé,
oublier la fragrance de tes sourires
qui faisait vaciller mes sens
et scintiller mes nuits
tremblantes de Tes jours.

Loin de Toi, je ne suis pas.
Auprès de Toi, je ne m'appartiens plus
et je me perds dans un labyrinthe sans fin
où mon cœur déraisonne
de ne savoir T'aimer pleinement.

 

06_labyrinthe
Le Labyrinthe

 

 

2 juin 2014

Regrets - Mylène Farmer et Jean Louis Murat

1 juin 2014

Vouloir entrer en guerre ne sert à rienVouloir

Vouloir entrer en guerre ne sert à rien
Vouloir demeurer en paix est illusoire
Par la pratique  de l'Art de la Paix on marche sur sa Voie.

31 mai 2014

The old ways - Loreena McKennit

Les vagues rugissantes me rappellent vers toi
Les battements de la mer me rappellent vers toi

Par une nuit noire de nouvel an
Sur la côte ouest de Clare
J’ai entendu ta voix qui chantait
Tes yeux dansaient la musique
Tes mains jouaient l'air
Une vision m'est apparue.

Nous avons laissé la musique et la danse a continué
Tandis que nous nous sommes enfuis vers la grève
Nous avons respiré l'air marin, avons ressenti le vent dans nos cheveux
Et avec tristesse tu t'es arrêté.

Soudain j'ai su que tu devais partir
Mon monde n'était pas le tien, tes yeux me l'ont confirmé
Pourtant c'est là que j'ai senti la croisée des chemins
Et je me suis demandé pourquoi.

Comme nous avons posé notre regard sur la mer tumultueuse
Une vision  m'a enveloppée
De bruits de sabots retentissants et de battements d'ailes
Dans les nuages au-dessus.

Alors que tu allais partir, je t'ai entendu appeler mon nom
Comme un oiseau dans une cage tu déployais tes ailes pour t'envoler
Tu as chanté "Les anciennes voies sont perdues,"  en prenant ton envol
Et je me suis demandé pourquoi.

Les vagues rugissantes me rappellent vers toi
Les battements de la mer me rappellent vers toi

Les vagues rugissantes me rappellent vers toi
Les battements de la mer me rappellent vers toi

 

 

 

 

 

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Esprits Rebelles

La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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