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Esprits-rebelles
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25 octobre 2013

Erinnerung

Du bist wie diese Stimme von vorher.
Erinnerung.
Das war so langeher.
20 Jahre.
Ich verstand die Wörte endlich.
Nach 20 Jahre 
Bekam das Bild deutlich.

Ich verbrannte sein Herz,
entzundete seine Seele.
Doch war ich keine Zauberin.
Er schrieb mir Gedichte
mit denen er zu mir kam. 
Jungfräulich.

Aber schon war ich, 
wie Faust, verdammt

Du bist wie dieser Stimmer von vorher
Er war der Zauberer.

Tu es comme cette voix d'autrefois.
Un souvenir.
C'était il y a si longtemps.
20 années.
J'ai enfin compris les mots
Après 20 années,
l'image a pris tout son sens.

J'ai incendié son cœur,
mis le feu à son âme.
Pourtant je n'étais pas sorcière.
Il m'écrivait des poèmes
avec lesquels il est venu à moi.
 Innocent.
Mais, tout comme Faust,
j'étais déjà damnée.

Tu es comme cette voix d'autrefois.
Il était le magicien.

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24 octobre 2013

Partage

Je prends ses mots
comme un cadeau
offert au ciel,
offert à la fleur de l'aurore.
Sa soif est ma soif
son désir est mon désir
chemins qui s'entrecroisent
calligraphies à l'encre de nos cœurs
ardeurs sur le voile de la nuit.

Ami,
regarde comme l'aube rougit.
Regarde en toi
l'affleurement de l'émoi,
l'effleurement de soie
de l'Âme qui t'attend.
Je me réjouis de ce partage.
L'Aube est belle ce matin.
La Déesse est restée
dans les bras de l'Aimé.

23 octobre 2013

Debout

Sur la terre dévastée
les fleurs du mal ont refleuri
et l'encre de la nuit
s'écoule
vers le ciel sans visage
d'un jour sans fin.
La plume s'envole avec ardeur.
Avec vigueur les ailes se déploient
pour s'extirper de l'horreur.
La vie
s'arrache de la gangue sanglante,
de la matrice de pierre
et s'épanche dans le corps mutilé
dans les membres déchirés.
pour se dresser
 
entre ciel et terre
entre ombre et lumière
et se tenir debout
14 octobre 2013

Dernier hiver

Et voici que vient l’hiver de la vie
Déroulant l’envie, écheveau usé
D’images passées d’un ciel irisé
Lorsqu’enfant tu courrais libre et ravie

Le printemps d’antan se parait alors,
Au petit matin, de tes rires en or
Ils chassaient la grisaille et les nuages
Dessinant des sourires dans leurs sillages

L’été, l’automne sont si vite passés
La neige a blanchi tes cheveux tressés
Qui habillent ton visage parcheminé
Où chaque larme, chaque rire est dessiné

Avec l’hiver vient le temps du repos,
De se quitter malgré les gouttes d’eau.

13 octobre 2013

Le vent d'automne

Le vent d'automne effeuille l'arc en ciel 
et emporte les couleurs 

des boutons d'or, des coquelicots
des capucines et des pervenches.
Sur l'ardoise du ciel
s'efface le sommeil

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12 octobre 2013

Porte plume

Croissant de lune en porte plume.

Il dessine sur fond pourpre

un paysage.

Ombres chinoises invitant à rêver,

à aller se percher à la cime des arbres

pour cueillir les étoiles.

Mais il est encore tôt.

La récolte sera maigre.

Du pourpre au noir

l'Encre de chine dessine

des fruits aux reflets chatoyants

Je tends mon cœur
et cueille les fleurs de nuit

9 octobre 2013

Les oiseaux se sont tus

Je voudrais boire
le sang de l’espoir.
Je voudrais m’abreuver
à la lumière de tes yeux.
Mais je suis un ru asséché
où même les pierres ont disparu.
Les larmes du ciel
ne se déversent plus
dans aucune plume.
L’encre s’est durcie,
elle a emprisonné la nuit,
l’astre d’argent a disparu.
Dans le couchant, je cherche
tout l’or du levant
pour racheter les ombres
où se terre la lumière,
pour retrouver l’Aimé
et pour me retrouver.


Mais les oiseaux se sont tus.
Dans l’arbre le nid n'est plus.

6 octobre 2013

Sortilège

J’ai gravé une pierre
pour m’ancrer à la terre.
Avec le sang de l’océan,
en son cœur
j’ai dessiné un sortilège
pour ne pas T’oublier quand vient l’oubli
de qui je suis, et puis
d’écume et d’embruns, j’ai tissé
une goutte de rêve en guise d’écrin
pour ce présent marin.

3 octobre 2013

Le reg

Dans le lit du reg asséché
courent les pierres des demeures de poussière
car Urd retient sur son fil les perles de pluie.
Assoiffé, le reg serpente entre les mémoires craquelées
par la rage d’une eau forte venue du fond des âges
ravinant le ciel et déchirant la terre.

Ô rage, tisserande de lumière.
La colère dessine l’espérance,
le désespoir allume le noir,
les larmes abreuvent le reg,
charriant les silex qui ont déchiré l’enfance.

Dans le lit du reg
s’écoule la lumière 
Les pierres s'adoucissent
 
tandis que ruisselle la Source.

1 octobre 2013

Mémoire

Dans la mémoire de mon père s'épanche
le noir de l'oubli qui quitte la mienne.
De jour en jour
se défait la trame des souvenirs
et le fil qui s'étire tisse la brume
d'où perle un désespoir
qui étrangle la voix et étouffe le cœur

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La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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