Céraistes
Les épines noires
tout de blanc sont revêtues.
Bientôt les rameaux.
Tout près du ruisseau chantant, des céraistes en bouquets.
Les épines noires
tout de blanc sont revêtues.
Bientôt les rameaux.
Tout près du ruisseau chantant, des céraistes en bouquets.
Haine sans frontière.
Le printemps vole en éclats
La douleur est guerre.
Dans le silence du bruit, le cri d'un chardonneret.
Inondé d'or, le jour s'achève et incendie de froidure les arbres givrés par l'hiver.
Des rivières de diamants couvrent les ramures ;
le souffle gelé, le cœur s'arrête un instant.
Près d'un olivier
un oiseau s'est envolé,
l'enfant est tombé.
Sans un bruit dans la poussière, il a souri à l'oiseau
Près d'un saule pleureur
un passereau s'est posé
pour passer la nuit
Au matin s'est envolé, mais il a laissé la nuit.
Tout au bout des doigts
un effleur s'épanouit ;
une aube vierge.
Parfum de rêve oublié dans le sablier du temps.
Au jour qui s'endort
l'encre révèle les nues
Nocturne baiser
Sous les lignes caressées, l'eau du cœur grave les corps.
Philosoph - Max Klinger, eau-forte
Sur le pont
l'homme en silence est assis
Pierre grise et cheveux blancs.
Les gisants de bois autour percent le miroir de l'eau.