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Esprits-rebelles
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9 avril 2016

Histoire d’Elle’s

On ne peut pas toujours regarder devant soi
Il est des fois où dans les détours je m’enlise
Où je perds mon chemin dans le miroir du temps
Je voudrais revoir une dernière fois au coin du bois
Ses cheveux au vent, son sourire au loin, sa main tendue
Et quand je cours, tomber lentement dans ses bras
Car je sais qu’elle me rattrapera, que jamais
Au grand jamais elle ne me laissera choir
Une dernière fois entendre sa voix me murmurer à l’oreille
Qu’il ne faut pas pleurer, que les larmes ce sont des océans de sel
Qui figent les mots dans la pierre de granite qui pèse, mais qui pèse
Pouvoir lui demander quel est le sens de ce drôle de monde
Où les gens marchent sur la tête pendant que d’autres
Ont les cheveux dans les yeux pour ne pas voir
Mais la réponse à ces questions je la connais déjà
Car il y a dans ma tête une dame aux allures de demoiselle
J’en suis resté amoureux, et toujours un peu jaloux
Une dame qui me regarde, qui écoute mes douleurs
Qui sait quand je mens, qui lit dans mes paroles
Les aléas de
mes pensées, les rêves oubliés
Ceux que font les tous petits quand ils sont ébahis
Par ce regard dans lequel ils se perdent avec joie
Elle est tellement présente qu’il me faut parfois fermer les yeux
Pour que disparaissent les siens et que je puisse te voir
Amie de toujours renaître à la vie, et partager avec toi
Ce souvenir maudit qui grignote ma cervelle
Quand je m’allonge à côté d’elle dans ce suaire exigu
où il n’y a de place que pour un seul
On ne peut pas toujours regarder devant soi
Il est des fois où je m’enlise dans les détours
Où je perds mon chemin dans des miroirs de boue

                                                   Olivier Issaurat

 

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Commentaires
O
Je cherchais une rose, une sorte de parfum, mais aussi un souvenir, quelque chose qui hantait les pages irréelles de l'écran.<br /> <br /> Un peu comme on part quand le vent se fait insupportable, que la chaleur brûle le sol.<br /> <br /> Un parfum, une odeur, et la rose.<br /> <br /> Peut-être un besoin de se perdre, un aller simple pour nulle part.<br /> <br /> Et puis cette musique, à la fois envoutante, exaspérante, répétitive et brutale.<br /> <br /> Elle aussi participait de cet éloignement, de soi à soi.<br /> <br /> Une rose, voilà ce que je cherchais.<br /> <br /> Et j'y ai trouvé moi, encore moi, jusqu'à l'absurde.<br /> <br /> Et vous.<br /> <br /> Merci, à vous tous, il me semble que par instants, il y a un peu plus de consistance, que le monde à cet aspect tangible qui rassure un peu.<br /> <br /> Encore une fois merci.
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B
Parfois, il est bon de jeter un regard derrière soi pour voir le chemin parcouru.
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B
Au creux de mon ventre, j’ai installé une corbeille douce comme un nid. Une voix rie comme un ruisseau de montagne. Un voile s’ébroue comme une caresse légère. Le soleil s’amuse avec les feuilles d’un jeune pêcher. Des oiseaux chahuteurs animent la brise tiède. Le déhanchement d’un hamac invite à la rêverie. Des papillons espiègles offrent leurs couleurs au vent. Deux amies devisent. Complicité. Quiétude. <br /> <br /> Au creux de mon ventre, des liserés de ouate balaient l’azur. Une palme de lumière a baigné le passé. Il y siège un parfum de bonheur.<br /> <br /> De temps en temps, je pense au rêve qui vit au creux de mon ventre. Je <br /> <br /> l'appelle, je le nourris pour qu'il grandisse. Si fort, si puissant qu'il devient ma vie.
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B
oui des fois on avance à vitesse V et puis on se retourne un peu et on stagne... mais c'est souvent pour passer à une prochaine étape ! ainsi va la vie, et heureux sont ceux qui avancent :)<br /> <br /> bises Auria
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Esprits Rebelles

La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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