8 janvier 2015
Charlie
Un fluide glacial s'écoule de nos cœurs.
Ensanglantés,
les nuages voilent la Déesse
sur l'azur d'un froid matin de janvier.
L'encre ruisselle sur le ciel
des plumes arrachées aux ailes de la liberté.
Les cris se sont tu.
Le silence s'enflamme de larmes
qui incendient les âmes,
inondant le parvis de nos aîtres
où se couchera la mémoire
vibrante de ces vies,
de ces mots dessinant l'irrévérence.
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