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Esprits-rebelles
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30 novembre 2014

Etreinte d'Eole

Le vent souffle et mes rêves s'envolent ;
mon âme se dénude comme les branches du frêne ;
l'être se tend, à l'étroit dans un corps
frémissant de désir sous ton regard,
sous la caresse de ton souffle.

Le vent rugit et les branches se courbent
et mon âme s'envole au firmament de toi,
étreinte par l'ardeur de ta voix ;

ma peau frissonne balayée par tes lèvres
humides d'un ciel de nuit où je me suis couchée.

Le vent retombe sur le corps de désir,
sur l'être nu, lové dans ta tendresse ;
sur le frêne qui danse sous un ciel automnale,
chuchotements de toi amenés par les rêves
qui se posent sur moi.

 

 

 

boyl-mai02-24
Souffle d'un ange - Catherine RÉAULT-CROSNIER

 

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28 novembre 2014

La lumière du levantcouvre d'or le ciel.Instant

La lumière du levant
couvre d'or le ciel.
Instant éphémère.
Sur des nuages d'argent, la pluie arrive à grand pas

 

 

25 novembre 2014

Origami

21 novembre 2014

Scorpion - Bernard Lavilliers

Il y a un an les appels pour la paix se multipliaient tandis que de plus en plus de bras étaient armés !
Aujourd'hui d'autres bras s'arment pour combattre les combattants qui devaient stopper la guerre !
Il n'y a de guerre sainte qu'en soi, il n'y a de croisade qu'à l'intérieur de notre propre maison.

 

 

Es-tu un scorpion, mon frère ?

 

 

 

 

 

19 novembre 2014

Dessous l'azurles ombres disent le soirsur la

Dessous l'azur
les ombres disent le soir
sur la colline en feu.
Entendras-tu mes rêves quand la nuit sera venue ?

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18 novembre 2014

Ecrit après la visite d'un bagne - Chanson Plus Bifluoree

Lorsque la barbarie gagne le monde et vient frapper à notre porte, ayons le courage de regarder en nous, de voir notre responsabilité.
Ayons le courage de comprendre qu'on ne peut laisser à quelqu'un d'autre le devoir premier qui nous incombe : Aimer nos enfants, les éduquer et surtout les enseigner afin qu'ils puissent grandir et devenir des Hommes.

 

 

 

 

Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne.
Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l'école une fois,
Et ne savent pas lire, et signent d'une croix.
C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime.
L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme.
Où rampe la raison, l'honnêteté périt.

Dieu, le premier auteur de tout ce qu'on écrit,
A mis, sur cette terre où les hommes sont ivres,
Les ailes des esprits dans les pages des livres.
Tout homme ouvrant un livre y trouve une aile, et peut
Planer là-haut où l'âme en liberté se meut.
L'école est sanctuaire autant que la chapelle.
L'alphabet que l'enfant avec son doigt épelle
Contient sous chaque lettre une vertu ; le coeur
S'éclaire doucement à cette humble lueur.
Donc au petit enfant donnez le petit livre.
Marchez, la lampe en main, pour qu'il puisse vous suivre.

La nuit produit l'erreur et l'erreur l'attentat.
Faute d'enseignement, on jette dans l'état
Des hommes animaux, têtes inachevées,
Tristes instincts qui vont les prunelles crevées,
Aveugles effrayants, au regard sépulcral,
Qui marchent à tâtons dans le monde moral.
Allumons les esprits, c'est notre loi première,
Et du suif le plus vil faisons une lumière.
L'intelligence veut être ouverte ici-bas ;
Le germe a droit d'éclore ; et qui ne pense pas
Ne vit pas. Ces voleurs avaient le droit de vivre.
Songeons-y bien, l'école en or change le cuivre,
Tandis que l'ignorance en plomb transforme l'or.

Je dis que ces voleurs possédaient un trésor,
Leur pensée immortelle, auguste et nécessaire ;
Je dis qu'ils ont le droit, du fond de leur misère,
De se tourner vers vous, à qui le jour sourit,
Et de vous demander compte de leur esprit ;
Je dis qu'ils étaient l'homme et qu'on en fit la brute ;
Je dis que je nous blâme et que je plains leur chute ;
Je dis que ce sont eux qui sont les dépouillés ;
Je dis que les forfaits dont ils se sont souillés
Ont pour point de départ ce qui n'est pas leur faute ;
Pouvaient-ils s'éclairer du flambeau qu'on leur ôte ?
Ils sont les malheureux et non les ennemis.
Le premier crime fut sur eux-mêmes commis ;
On a de la pensée éteint en eux la flamme :
Et la société leur a volé leur âme.

Victor Hugo

14 novembre 2014

L'aube a enflamméles nuages dans le cielet brûlé

L'aube a enflammé
les nuages dans le ciel
et brûlé la nuit
Prime beauté éphémère d'un jour couleur de cendres

 

 

Ciel pourpre

 

 

13 novembre 2014

Mi de novembre.Knauties et margueritesracontent

Mi de novembre.
Knauties et marguerites
racontent l'été.
Douce chaleur de ta voix, dans la brise vespérale.

Knautia_arvensis2

 

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Esprits Rebelles

La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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