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Esprits-rebelles
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31 mai 2014

The old ways - Loreena McKennit

Les vagues rugissantes me rappellent vers toi
Les battements de la mer me rappellent vers toi

Par une nuit noire de nouvel an
Sur la côte ouest de Clare
J’ai entendu ta voix qui chantait
Tes yeux dansaient la musique
Tes mains jouaient l'air
Une vision m'est apparue.

Nous avons laissé la musique et la danse a continué
Tandis que nous nous sommes enfuis vers la grève
Nous avons respiré l'air marin, avons ressenti le vent dans nos cheveux
Et avec tristesse tu t'es arrêté.

Soudain j'ai su que tu devais partir
Mon monde n'était pas le tien, tes yeux me l'ont confirmé
Pourtant c'est là que j'ai senti la croisée des chemins
Et je me suis demandé pourquoi.

Comme nous avons posé notre regard sur la mer tumultueuse
Une vision  m'a enveloppée
De bruits de sabots retentissants et de battements d'ailes
Dans les nuages au-dessus.

Alors que tu allais partir, je t'ai entendu appeler mon nom
Comme un oiseau dans une cage tu déployais tes ailes pour t'envoler
Tu as chanté "Les anciennes voies sont perdues,"  en prenant ton envol
Et je me suis demandé pourquoi.

Les vagues rugissantes me rappellent vers toi
Les battements de la mer me rappellent vers toi

Les vagues rugissantes me rappellent vers toi
Les battements de la mer me rappellent vers toi

 

 

 

 

 

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29 mai 2014

Ascension d'un rêve

Au fond du gouffre, il y a un océan de douleur, couleurs ternies par des limons trop vieux, sédiments d'une autre ère que rien n'éclaire plus. Dans cette obscurité, je me suis échouée. Lorelei était là ! Je croyais Te trouver. Les hauteurs me portaient. Elles m'ont jetée, larguée dans les abysses, profondeurs ténébreuses où Tu n'es pas.

Au fond du gouffre, il y a un océan né de ces rêves d'enfant où les princesses deviennent reines. Le vent emmêle et ensorcèle la brume, tresse d'écume la chevelure de la nuit. Voilée, la voix de l'Amant devient mirage qui m'attire dans le noir et me rend otage d'un espoir, d’une plume versatile redessinant le ciel de songes oubliés. Est-il un dieu au fond de l’abîme pour raconter les histoires d’autrefois ? Si Dieu est Logos, le Verbe, et si le verbe crée le monde, que vais-je créer en écrivant ces mots ?

J'ai parlé d'Amour et je n'ai vu que haine. J'ai parlé de paix et je n'ai vu que guerre.
Combien de bûchers encore pour cette humanité déchue, avant la rédemption de la Mort ? Quel est donc ce mystère qui voit les hommes chanter l'Amour et sa Lumière mais semer la guerre et la misère, prendre les armes et n'engendrer que larmes plutôt que de manier la houe pour scarifier leur âme et accueillir le grain des sagesses d'autrefois ?

Où sont passés tous les rêveurs ? Platon, Sénèque et Spinoza ? Marc Aurèle, Voltaire, Victor Hugo ? Nirmalâ Sundari Devî, Rabiah al-Adawiyah  et Marie de Magdala ?
Et toi ? Toi l’anonyme, toi qui t’arrête un instant sur ces mots, toi qui a fait ce rêve aussi, que deviens-tu ? Dans quel abîme es-tu tombé ? Dans quel oubli du ciel et de la terre ? Je me souviens d’un rêve  – c’était il y a longtemps, c’était demain, je n’étais pas encore née et pourtant je vivais déjà – mais il s’est déversé dans un torrent de larmes aussi rouge qu’un soleil agonisant. Est-il encore un crépuscule pour annoncer l’incandescence de l’aube ?

Au fond des gouffres, les océans s’abreuvent du sang des hommes et leurs rêves s’y noient. Des vagues de leurs âmes s’élèvent un chant, écume blanche qui se pose sur le sable au matin. Quelle ascension des cœurs pour les porter jusqu’à nos lèvres, pour que résonne encore le souvenir d’un espoir ? Est-il encore un rêve d’enfant au fond de nous pour s’envoler hors de l’abîme, telles les aigrettes des pissenlits, et nous porter jusqu’aux racines du ciel ?

 

 

 

28 mai 2014

De jours en nuits, une annéetisse le temps d'un

De jours en nuits, une année
tisse le temps d'un automne,
une vie.

Kieng_laos_tissage10-1020x348
Tissus et artisans du monde

 

26 mai 2014

oraison

Le cœur ne connait plus
ni raison ni oraison
qui enflammaient le ciel de nuit

Le corps meurtri
s'abîme dans le silence
sans fond de larmes qui sourdent de l'oubli.

Il n'y a plus ni haut ni bas
Juste l'étroit sentier d'un fil qui effiloche
un choix qui n'est pas.

 

DSC_0036

 

21 mai 2014

Ciel couleur d'étain.Les arbres sont agitéspar

Ciel couleur d'étain.
Les arbres sont agités
par l'orage au loin.
Ô rage agite mon cœur et que la pluie coule en lui

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17 mai 2014

Les Chants de la Recluse - Rabi`ah al-`Adawiyah

« Je T’aime de deux amours : l’un, tout entier d’aimer,
L’autre, pour ce que Tu es digne d’être aimé.

Le premier, c’est le souci de me souvenir de Toi,
De me dépouiller de tout ce qui est autre que Toi.

Le second, c’est l’enlèvement de tes voiles
Afin que je Te voie.

De l’un ni de l’autre, je ne veux être louée,
Mais pour l’un et pour l’autre, louange à Toi ! »

Rabi`ah al-`Adawiyah

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Le poète aveugle et sa mère - Khalil Gibran

 

17 mai 2014

Lune de Wesakfut bénédiction sur la terre.Paix

Lune de Wesak
fut bénédiction sur la terre.
Paix dans le cœur
La Déesse fécondée enfante la Terre et le ciel

11 mai 2014

Les bras de Morphéese sont écartés de

Les bras de Morphée
se sont écartés de moi
Douloureuse nuit.
Je peux voir le marronnier danser dans les bras du vent.

11 mai 2014

L'Amant sans amant - Mário de Sá-Carneiro

Je me suis perdu en moi
Parce que j’étais labyrinthe,
Et aujourd’hui, de moi,
Je ne sens plus que les nostalgies.

J’ai traversé ma vie,
Astre fou qui rêvait.
Dans la fièvre du dépassement,
Je n’ai pris garde à ma vie…

C’est toujours hier pour moi,
Je suis sans aujourd’hui ni lendemain :
Le temps qui déserte les autres,
Devenant hier, s’abat sur moi.

 

thJ5AMHSF9
José de Almada Negreiro

10 mai 2014

Rayons de soleiltombés sur la terreles genêts sur

Rayons de soleil
tombés sur la terre
les genêts sur la colline

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La poésie est un chant et une parole.
C'est une parole qui parle à la parole de l'homme et qui permet, si elle est entendue, la part miraculeuse de l'existence - Gabriel Mwènè Okoundji -



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