8 mars 2013
Un nouveau corps
J'entends ta voix dans le souffle du vent
J'entends tes rires dans la pluie qui crépite
J'écoute tes murmures dans les feuilles du frêne
mais mon cœur demeure lourd.
Tu t'éloignes de moi pour que grandisse l'âme
et cependant en mon sein tu demeures
J'écoute ta lumière, elle éclaire le gris ;
je l'entends resplendir dans la nuit.
Bien Aimé
J'écoute et j'entends
La souffrance n'est rien quand elle est acceptée
Et les chairs déchirées tombent en lambeaux
Un nouveau corps est né.
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